2012 : plus près des sources

Hou là, il commence à sentir le moisi ce blog, longtemps que je ne l’avais pas ouvert. J’aère le temps d’évoquer en quelques clichés 2012.

Au commencement était une soif de pêche insatiable, qui me fit prendre mon permis à l’UPRA comme d’habitude, mais aussi dans le Jura et en Ardèche. C’était avant l’annonce des mortalités biennoises qui m’ont fait démarrer l’année sur les genoux, me vidant d’un coup de presque toute motivation et me remplissant un peu plus le cœur d’amertume.

Et puis je me suis dit  » allons aux sources, allons chercher l’eau pure ». J’ai opéré au sens propre, en cherchant les têtes de bassin le plus souvent, mais aussi au sens figuré, en revenant à des techniques moins alambiquées (j’ai raccourci les bas de lignes, beaucoup, beaucoup pêché en sèche…), et en donnant encore plus de valeur au moment de camaraderie au bord de l’eau. Quelques instantanés d’une année plaisir.

profiter de la beauté de chaque chose

Au bord de l’eau, la beauté révélée à l’amoureux de l’onde

c’est ma femme qui a pris ce dernier cliché, juste superbe

Ne pas bouder les « pêches faciles »

Quel plaisir de se gaver lors des grosses éclosions, il n’y a pas de pêches faciles, il n’y a que le plaisir des instants d’hystérie ou la surface est constellée de gobages !

éclosion de sedges début mai avec Fanfouet et Clema, ME-MO-RABLE

Éclosions de mouches de mai sur une petite rivière ardéchoise, dix poissons sur le même poste, tout ça en une heure, un soir au sortir d’une journée de boulot décentralisée sur les Hautes Terres !

Éclosions de ?? (on a jamais su !) mais on s’en ai mis plein la lampe pendant 45 minutes avec le Clema au fin fond d’une vallée paumée où même les corbeaux volent à l’envers pour pas voir la misère

Amitié et partage

Il existe peu de plaisir aussi grand que celui de passer une soirée autour d’un feu de camp, dormir au bruit de la rivière toute proche, et savourer, transi, le café du matin. Ces instants ont le goût de l’unique, vos amis ont la voix grave, les yeux qui brillent de l’alcool et de la folie qui nous unit ici, ce sont des gentlemen, peut être qu’au bar du Georges V on les regarderait de haut, mais ici ce sont eux les seigneurs et même la forêt se tait pour laisser parler les histoires.

Certaines occasions de la vie (un enterrement de vie de garçon !) permettent même de faire partager une passion jusqu’à là gentiment moquée par les copains.

J’aime cette photo, beaucoup de symboles dans cette dernière, et une belle de la Cure pour marquer pourquoi pas le début d’une passion !

l’excitation d’une cession brochet à deux, un qui écope l’autre qui prend les poissons !

Pêcher, pêcher, pêcher

Je suis comme un poisson sur le macadam, sec, l’œil vitreux, il faut régulièrement que je retourne à la rivière. Le gosse qui frémit au frétillement de l’antenne du bouchon est plus que jamais vivant au fond de moi.

 

 

Et surtout, relâchez vos rêves !

Originally posted 2013-02-15 18:04:45.

4 commentaires.

  1. Maaais on en veut plus là… Pas permis de faire un article si court qui met l’eau à la bouche comme ça !

    Les photos sont terribles 🙂

    On ne répètera jamais assez le plaisir qu’on peut avoir à partager ces moments rares et passionnants.

    C’est toujours un plaisir de te lire ma poule !

  2. Ca fait une jolie saison au final!!!

    Idem pour moi, y’a des moments de ces camps de pêche, de toutes ces sorties qui restent des moments particuliers… au delà de la pêche.
    Un feu de camp, une bière, un pote et un ciel constellé de millions d’étoiles…

Commentaires clos.