Salut,
Voici un petit concentré de mon voyage en photos, certaines sont déjà visibles, notamment dans l’article paru dans la gobrevue n°8 ou sur gobages, la plupart n’ont pas été montrées. Il fait suite à un article plus dense et moins agréable à lire, qui recense le matos embarqué et qui je l’espère pourra aider quelques aventuriers.
En prélude, je dois préciser que j’ai loupé énormément de clichés, du fait de l’humidité permanente, d’une lumière capricieuse, ou bien d’une mauvaise tenue des poissons ne me permettant pas une photo de qualité. Par ailleurs, ces photos semblent bien pâles eu égard à la beauté envoutante et à l’immensité de la nature parcourue. Mais à mesure que les contours de mes souvenirs deviennent moins précis, ces clichés sont autant de rappels de l’aventure extraordinaire que j’ai pu vivre.
En faisant cet article, la vue de toutes ces photos m’a filé un violent coup de cafard. Plus le temps passe, plus je prends la mesure de l’aventure extraordinaire que j’ai vécu, et je regrette parfois de ne pas l’avoir vécu assez intensément.
…
à Madrid, dans un immense aéroport désert. Je ne me lasserais jamais de regarder la préparation des avions. Je ressens encore cette excitation sourde de l’aventure et cette peur de l’inconnu.
Mon premier levé de soleil dans l’hémisphère sud !
Plein gaz vers l’inconnu
Juste avant de quitter les dernières maisons, je faisais pas vraiment le fier …
En longeant la côte
drôle de parasite qui poussait sur les arbres. Ouvert, l’intérieur ressemble à un agrume, lorsque, en manque de sucre et de frais, je me posais une fois la question du goût que ça pouvait avoir, j’en ai ouvert un rempli d’asticots… Voilà qui m’a évité de faire la moindre bêtise.
beaucoup de fleurs sur l’île
Au début de mon périple, je me suis complétement planté de chemin … J’ai perdu plusieurs heures mais j’ai pu profiter du paysage !
l’enfer …
Des heures pour franchir ces forêts mortes, coincé entre une vallée détrempée et une jungle impénétrable, au deuxième jour j’ai craqué, mais après avoir hurlé et pleuré en balançant des branches, j’ai fini par reprendre ma marche, de toute façon avais je le choix ?
Enfin, les montagnes s’ouvrent, mais près de 2 kilomètres de tourbières m’attendent avant le lac ! Au fond ? et bien c’est l’Archipel du Cap Horn …
Ma douce cabane, sournois confort, qui m’a empêché d’aller explorer plus loin …
10 jours au milieu d’une nature à l’état brut
Lieux envoutants …
… Peuplée de poissons magnifiques et bagarreurs.
Première truite, au bout de quelques lancers, désolé pour les poissons pris sur l’herbe, mais tout seul j’avais un peu de mal, et puis vu ce qu’il tombait, l’herbe était plutôt humide
Truite du jour de l’an, incroyable cette robe dorée pour des arcs
Saumon de fontaine en sèche, sur le lac
au streamer, en soie très plongeante
En regardant cette photo, je suis tout autant fasciné par la ligne féroce de cette truite que par l’âpreté des paysages en arrière-plan
une collègue prise dans le même courant, quelles couleurs !
dernier poisson du séjour, avant que des trombes d’eau ne s’abattent pendant plusieurs heures
Mes photos de poissons préférées :
gros pépère du lac, pour info le streamer est monté en hameçon de 2 ! Je me mords les doigts d’avoir loupé cette photo (floue)
arc mordorée, je reste ébahi devant ce poisson magnifique
Celle là en revanche je ne l’ai pas loupée !
Puis un soir, on se dit que c’est la dernière fois qu’on contemple ces lieux … Tout est si calme.
Deux jours à travers la montagne pour rejoindre la civillisation
C’est fini …
Merci pour le voyage.
Tu repart quand?
superbe Alexis, merci pour cette évasion!
quel courage de s’élancer comme cela, bravo à toi.
Jolie virée au bout du monde. Et beaux poissons. Bravo pour cette article aussi passionnant que flippant pas endroit. En tout cas belle expédition.
A+ rémy