une heure le soir, après le travail

Les feuilles à peine naissantes tremblent …

 

Le souffle froid du soir s’insinue dans les ramages,

 

J’aimerai rester encore un peu, mais déjà le temps a basculé,

 

Il a suffit que je cherche des yeux la belette ou le merle qui retourne le tapis forestier,

 

Et la fin du jour mourrant a laissé sa place au crépuscule,

 

Lentement la nuit borde la rivière de son drap gris,

 

Les couleurs s’estompent, la terre, le ciel et l’eau se fondent,

 

Il faudra rentrer, longer les buis, s’enfoncer dans le lône,

 

Derrière les ruches la voiture attend, reprendre son souffle,

 

La respiration est terminée.

 

Originally posted 2008-04-09 16:34:00.

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